dimanche 28 novembre 2010

novembre en images


~ week-end pluvieux à Aix ~ Bharati ~ le Raphou Show d'avant aux Fontaines ~ Boxe Boxe à Chaillot ~ ceviche qui déchire ~ Palais Garnier ~ Les Yeux Noirs en showcase à la Fnac* ~ macarons au caramel au beurre salé qui déchirent ~ Galeries Lafayette ~ Jean-Michel Basquiat ~ Musée d'Art Moderne de la ville de Paris ~ Raoul Dufy ~ brunch au Barbershop ~

*extrait du showcase ici

Et puis, en ce dimanche glacial de fin novembre, j'ai déplacé un meuble de mon salon parce qu'il faut toujours écouter les conseils de sa maman. Ça donne ça :


Enfin, last but not least, accueillons le 6e abonné comment ? c'est tout ? : Baptiste (qui, comme Léa, n'a pas ajouté d'image à son profil, mais c'est pas grave, on leur pardonne, étant donné qu'ils ont eu l'excellente idée de s'abonner à Trucmuches).


mercredi 24 novembre 2010

new stuff on the blog

Quelques nouveautés que vous avez peut-être déjà remarquées, vu qu'elles commencent à ne plus si nouvelles que ça.

Un nouveau blog dans ma blogroll : les voyages gourmands de LH, qui nous fait partager ses découvertes culinaires. Ça donne envie de voyager (et de manger !).

Une nouvelle radio avec les chansons que j'aime écouter.

Et bienvenue à la 5e hein ? c'est tout ? abonnée, Lolipops.

dimanche 14 novembre 2010

tag auteurs

Vu chez Tatie Les Piles, ce nouveau tag qui m'a donné envie de jouer. Le principe : trouver, en 15 minutes, les 15 auteurs qui m'ont le plus marquée.

En me creusant les méninges pendant un quart d'heure, j'ai péniblement réussi à trouver 10 auteurs qui ont compté dans ma vie de lectrice par ordre d'apparition à l'écran :

1. la Comtesse de Ségur
Pendant mes dernières années de primaire, je crois que je les ai tous lus deux fois. Et ma maman vient de m'apprendre qu'elle venait de retrouver le carton où ils sont tous rangés (on pensait les avoir perdus au cours du dernier déménagement) : je suis trop contente !

2. Agatha Christie
Après ma période Alice détective, je suis passée aux choses sérieuses. J'en ai lu beaucoup, en français d'abord, puis en VO non sous-titrée.

3. Honoré de Balzac
Je crois que ça a commencé avec Eugénie Grandet, trouvé dans la bibliothèque de mes parents. Puis Le lys dans la vallée, et surtout La peau de chagrin, qui m'amène à...

4. Oscar Wilde
...et The Picture of Dorian Gray, The importance of being Ernest, An ideal husband : j'adore !

5. E. M. Forster
Dans la catégorie "auteurs anglais du 19e", probablement mon préféré (à égalité avec Oscar).
Parce que : A room with a view, Howards End, Maurice, et peut-être aussi grâce aux adaptations ciné réalisées par James Ivory.

6. Daniel Pennac
Je crois que j'ai lu toute la saga Malaussène, je suis fan.

7. Armistead Maupin
Dans la catégorie saga, j'ai adoré ses Chroniques de San Francisco.

8. Jane Austen
J'ai tout lu. Plusieurs fois.

9. John Irving
Mes préférés : The world according to Garp et A widow for one year.

10. Barbara Kingsolver
Découverte grâce à ma BSPA. Un auteur hors du commun.

Résultat des courses : 4 femmes sur 10, pas mal ! Mais seulement 3 auteurs français sur 10, pas terrible...

En allant fouiller dans ma bibliothèque, j'ai vu que j'avais oublié (que-wah ? mais comment est-ce possible ?) :

11. Stephen King
Ça a commencé avec Misery, qui m'a véritablement terrorisée, puis The Shining, The Dead Zone, Thinner. J'aime ses romans qui font peur mais qui gardent un côté réaliste. Pas les trucs d'horreur pure, auxquels j'ai du mal à croire.

12. Ken Follet
Aussi découvert grâce à BSPA, avec Les piliers de la terre. Excellentissime. Il va falloir que je le relise avant de me plonger dans la suite, Un monde sans fin.

Annabelle, Tonton, Momo, Arthur & Delph, Rébek, Chonchon et les autres : à vous !

vendredi 12 novembre 2010

damned ! mais je ne vous ai pas encore parlé des Chroniques de la prof qui en saigne !


D'abord, ce livre représente un petit événement dans ma vie de lectrice car :

1° je n'achète presque que des livres de poche (les livres reliés sont trop chers et trop gros pour mon sac à main - et il faut qu'il rentre dans mon sac, vu que je lis quasi exclusivement dans le métro et dans le train)

2° je n'étais jamais allée à une dédicace de ma vie.

J'ai donc acheté un livre au prix fort, et fait la queue pour avoir une dédicace. Mais ça valait carrément le coup, car :

Princesse Soso parle comme elle écrit (i.e. elle est drôle)
2° j'ai eu une dédicace qui déchire
3° le livre est génial.

Certes, c'est une compilation des articles de son blog. Mais des articles lus il y a un moment, et le support papier permet une lecture plus en profondeur que le format blog.
En plus, j'ai adoré, car toutes les références "culturelles" me parlaient, pour une fois (contrairement à certains, je sais qui sont Lauren Fenmore et Sheila Carter - OK, je suis pas sûre que je devrais m'en vanter, mais tant pis).

Bon, je ne suis pas fan de la couverture, ni des crochets qui ont remplacé les passages barrés, mais c'est le choix de l'éditeur qui n'y connaît rien sait forcément mieux que l'auteur ce qui marchera.

Pour vous donner une idée, voilà ce qu'on peut lire sur la 4e de couverture :

Princesse Soso, qui rêvait d'être trapéziste ou éleveur de bisounours, est finalement devenue professeur d'anglais. Catapultée dans un collège de campagne, elle se retrouve quand même en plein cirque, aux premières loges pour étudier le jeune, cet être mystérieux et fascinant, et tout son entourage...
Chaque année, ça recommence ! Un an à jongler entre ceux qui aiment s'entretuer à coups de compas, ceux pour qui l'école est une annexe de Meetic et les Choupi-trop-mignons. Un an de rires, de larmes et d'incompréhension mutuelle, auxquels participent les parents et le personnel de l'Education nationale. Un an où tout le monde dira encore que les profs sont des feignasses-tortionnaires-payés-à-rien-foutre-toujours-en-vacances-ces-lopettes ! Une année scolaire d'émotions, de critiques du système et de coups de colère, décrits dans ces pages avec un humour corrosif.
Le collège est une jungle. Voici un accès backstage pour découvrir l'envers du décor.

J'ai aussi lu une critique qui reflète assez bien mon avis ici.

Princesse Soso, merci de m'avoir permis de me bidonner dans le métro, ça n'arrive pas tous les jours !

lundi 8 novembre 2010

ugli

Tant que j'y suis (dans les critiques pas tendres), je ne peux résister à l'envie de partager avec toi, cher public, cette critique de mon ami N.L., qui, comme je l'avais consulté à ce sujet, a eu la gentillesse de m'envoyer son avis sur le film Biutiful (starring Javier Bardem, qui n'est vraiment pas ma tasse de thé). Et comme on a un peu les mêmes goûts en matière de cinéma, je pense que je n'irai pas le voir (pourtant, j'ai beaucoup aimé 21 grams et Babel - mais surtout 21 grams - du même réalisateur).

Interdiction formelle d'aller voir Biutiful !!!
C'est naze, Javier Bardem, que je déteste aussi, est effectivement dans tous les plans.

L'histoire : JB apprend qu'il a un cancer de la prostate (et vas-y que je te filme des scènes où on le voit pisser du sang dans des toilettes qui n'ont jamais connu le Canard WC), sa femme se prostitue et parallèlement se fait sauter par le frère de JB. JB décide alors de tout faire pour assurer l'avenir de ses enfants, dont le fiston a pour principale réplique : "Papa, j'ai fait pipi dans ma culotte !" JB assure notamment l'avenir de ses enfants en gérant un atelier clandestin de chinois qui fabriquent de faux Louis Vuitton en ne voyant jamais la lumière du jour. Evidemment, JB est un bon gars, alors il offre des bouteilles de gaz munies d'un chauffage pour que les noiches passent la nuit au chaud sauf que le lendemain, ils sont tous morts...

A la limite, le seul intérêt de ce film serait de voir, pour des étudiants en cinéma, comment le réalisateur arrive à filmer une ville aussi chatoyante que Barcelone comme si c'était une banlieue industrielle d'une ville de Pologne sous un crachin d'automne un beau matin de 1963. Je pense que la ville de Barcelone va lui faire un procès tant ça donne peu envie d'y aller ! Tout est glauquissime, il n'y a rien à sauver
Les films de Ken Loach sont des comédies hilarantes face à ce film.

N.L.


Il est très fort, N.L., il m'a même donné envie d'aller voir ça :

En écrivant ça :

Very Bad Cops (ça, c'est le titre français, le titre en VO est : The other guys) est juste hilarant. Je suis un fan inconditionnel de Will Ferrell. Le ressort du film est simple et presque éculé : associer deux personnages totalement opposés. En l'occurrence Will Ferrell, entré dans la police pour la sécurité de l'emploi et dont le but ultime est de passer sa vie à taper des rapports planqué derrière son bureau, et Mark Wahlberg, qui trépigne d'impatience à l'idée d'aller enfin sur le terrain. Un binôme aux éléments opposés. Il y a un gag toutes les 2 minutes, j'ai éclaté plusieurs fois de rire. C'est un film débile, mais un film intelligemment débile.

Mais bon, je crois qu'il y a d'autres films qui vont passer avant sur ma liste.

dimanche 7 novembre 2010

Les petits Kleenex

Ce que j'ai aimé :

- quelques répliques savoureuses
- la tête de Cluzet dans la scène de la déclaration, et Cluzet en général
- la bande originale

Ce que j'ai pas aimé :

- Marion Cotillard, qui décidément m'insupporte
- Laurent Lafitte, que je ne connaissais pas mais dont je n'aime pas du tout le jeu. Avec ses faux airs de Michel Leeb, il ne m'a pas convaincue du tout (il faut dire aussi que son personnage est absolument sans intérêt)
- le pathos, la vacuité des dialogues, tout est creux. J'ai trouvé la fin carrément grotesque.

Alors oui, j'ai ri quelquefois (cf. les répliques savoureuses), j'ai pleuré (un tout petit peu, parce que je suis une fille sensible), mais ce téléfilm ne me laissera pas un souvenir impérissable.

En fait, je me suis rendu compte en la lisant (après avoir vu le film, histoire de ne pas me laisser influencer - oui, je suis sensible ET très influençable), que la critique de Télérama résumait assez bien ma pensée :

(...) Intrigue déjà connue, sans doute : un groupe de potes - vieux trentenaires, jeunes quadras - part en vacances au Cap-Ferret tandis que l'un des leurs gît sur un lit d'hôpital (et de douleur). Ont-ils le droit de s'amuser ou, au choix, de se pourrir la vie à coups de petites névroses quand l'autre est entre la vie et la mort ? On ne sait pas. Guillaume Canet si, qui donne in fine la réponse via un improbable ostréiculteur philosophe. Ont-ils le droit d'être aussi antipathiques, lourdement caricaturés, et désespérément incultes ? On sait que non. On a rarement vu, dans un film aussi long, des personnages évoluer si peu : dessinés à gros traits, ils ne bougent pas d'un iota, à l'image de François Cluzet répétant ad nauseam ses mimiques de psychorigide friqué. Ne faire qu'une fois une scène quand on peut la reproduire trois ou quatre fois, ce serait gâcher une idée...

Canet s'est-il rendu compte que tous les mecs sont lourdauds, décérébrés, le regard scotché à leur nombril (ou plus bas) ? Et toutes les filles effacées ou hystériques ? Sauf Marion Cotillard, sans doute sauvée à ses yeux parce que son comportement amoureux est celui d'un mec... L'étanchéité du groupe au monde réel est symbolisée par une image fugitive, et ici incongrue : Marion Cotillard dépliant maladroitement Le Monde. C'est vrai, pourquoi un journal, un livre, pourquoi une conversation intéressante en vacances, alors qu'il y a la bouffe et le ski nautique ? On ignore si Les Petits Mouchoirs est un film générationnel. Si c'est le cas, on est - pour une fois - heureux de ne plus faire partie de cette génération-là...

Aurélien Ferenczi

jeudi 4 novembre 2010

spectacles à gogo

Ces derniers temps, je suis allée voir plus de spectacles que de films (en fait, aucun film depuis près de 2 mois, je crois !)

Il y a d'abord eu ça (les images sont clicables) :

Les danseurs sont assez exceptionnels techniquement, les chorégraphies pas révolutionnaires mais spectaculaires par leur mélange de genres (moderne et classique à la fois), les musiques super (U2, Coldplay, Queen, Michael Jackson, Lenny Kravitz...).
Seul bémol : il y avait manifestement 2 distributions, selon les soirs (j'ai des amis qui ont vu le spectacle 2 fois). Chaque distribution était composée de 7 garçons et 1 fille, et le soir où j'y suis allée, la fille était... comment dire ? Pas gracieuse et lourdingue, et en plus, ses chorés étaient assez nazes et répétitives (peut-être parce qu'elle ne connaissait qu'un nombre de pas limité ?).

Mais bon, j'ai quand même passé un très bon moment.

Ensuite, je suis allée voir ça :


Ça faisait des années que je voyais les affiches dans le métro (la troupe vient à Paris tous les ans) et que je rêvais d'aller voir ce spectacle. Mais en fait, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas le style Bollywood. Et c'est un spectacle très Bollywood. Donc on en prend plein les yeux (et les oreilles). Beaux décors, jolis costumes, belle troupe... mais au niveau de la musique et de la danse, j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus traditionnel. Pas archi traditionnel non plus (ça, c'est vite barbant), mais pas aussi... "bollywoodien".

Et puis, hier soir, je suis allée voir le dernier spectacle de la compagnie Käfig.


J'en ai déjà parlé, j'aime beaucoup les chorégraphies de Mourad Merzouki, tout ce que j'ai vu jusqu'ici m'a emballée. Mais ça n'a pas été le cas de Boxe Boxe, sa dernière création.
Pourtant, ça démarrait bien. Une thématique autour de la boxe - pourquoi pas ? Après tout, les chorégraphies de hip-hop ressemblent souvent à des arts martiaux, et vice-versa.
Autre bon point : trois violonistes et un violoncelliste, live, sur scène. Et qui jouent du classique (et pas une espèce de musique contemporaine qui ne ressemble à rien).
Sans parler des beaux décors et de la scénographie somptueuse.

Ça s'annonçait donc très bien. Mais il a manqué juste une chose, dans ce spectacle : de la danse. Hormis deux ou trois moments sympas, sur une musique plus rythmée, rien.
J'ai eu peur d'être devenue trop exigeante, peut-être que le dernier spectacle m'avait tellement plu que je m'attendais à encore mieux ? Mais ma camarade de sortie a été du même avis que moi. On s'est ennuyées.

Petite vidéo pour avoir un aperçu (évidemment, ils montrent les passages les plus dansés. Mais il faut savoir que le passage où Merzouki fait des kicks sur le punching bag dure environ 5 minutes, et c'est très long.)


Découvrez "Boxe Boxe", duo de choc pour la Cie Kafig et le Quatuor Debussy sur Culturebox !

Conclusion : je suis bien contente de retourner voir le précédent spectacle de cette compagnie en avril prochain !

Et puis sinon, j'ai repéré des trucs potentiellement bien, comme les comédies musicales Mamma Mia et Hairspray. Mais elles sont intégralement en français (chansons comprises), donc c'est no way, Jose !

Il y a aussi Vanessa Paradis, en acoustique aux Folies Bergère. Mais vu le tarif, je vais avoir du mal à trouver quelqu'un pour m'y accompagner.

Peut-être Yaël Naïm à la Cigale ?