samedi 18 décembre 2010

concert et... concert

Dernièrement, j'ai donc vu ça :


Entre Les Yeux Noirs et moi, c'est une histoire qui commence à durer. Je les ai vus pour la première fois en concert fin 2005 à Pantin. J'avais vu l'affiche, je savais qu'ils faisaient de la musique klezmer/tzigane (comment je le savais ? mystère) et j'ai eu envie d'aller les écouter. Je n'avais pas un seul de leurs albums, et j'ai adoré (un peu comme CMV récemment).
Du coup, quand j'ai vu qu'ils passaient à l'Alhambra, début 2009, je m'y suis précipitée. C'était toujours aussi bien.
Alors, en me baladant sur leur site il y a quelques mois, quand j'ai vu qu'ils revenaient à l'Alhambra début décembre, j'ai repris des places, bien sûr. Et j'ai encore passé un super moment.
(Par respect pour sa vie privée, je ne parlerai pas de ma copine P., qui entre en transe à chaque fois qu'Eric Slabiak se met à onduler du bassin entre en scène, et me glisse à l'oreille : "Je suis prête à me convertir !").

Cette fois-ci, en première partie, nous avons eu le Tomas Gubitsch Trio - une sorte de Gotan Project, mais la partie électro en moins. Totalement envoûtant.

Quant aux frères Slabiak, ben... voilà, quoi.



Leurs albums sont en écoute sur Deezer, c'est .

Et la semaine dernière, je suis allée voir ce concert-là :


Lisa Spada, j'en suis fan depuis quelques années aussi. D'abord dans Butterscotch, avec des reprises soul super qui mettaient en valeur sa voix incroyable.
Puis dans Third Shot, musique électro-soul originale, avec toujours cette voix.
Samedi dernier, Lisa chantait ses propres compos. Entourée d'excellents musiciens, avec qui elle partage véritablement la scène. C'est ce que j'aime chez elle, je crois. Il y a toujours sa voix, bien sûr. Chaude et ronde. Mais aussi cette façon qu'elle a de partager sa passion. On voit qu'elle prend son pied sur scène, et elle communique son bonheur. Et surtout, elle n'est pas la star sur scène. Elle communique : avec le public, avec les musiciens, avec les choristes. Je ressens une vraie générosité chez elle.
Après, musicalement, j'avoue que j'ai été un peu moins emballée. Je préférais le style de Third Shot. Mais bon, elle a évolué, et si c'est dans ce genre de musique un peu plus "musclée" qu'elle s'éclate, j'espère sincèrement que ça marchera !

(En deuxième partie de concert, c'était Ope Smith, que je ne connaissais pas, mais que je n'ai pas aimé. Pour moi, c'est tout le contraire de Lisa Spada.)

Et le prochain concert dans mon agenda, c'est ça :

J'ai hâte !!!

dimanche 12 décembre 2010

c'était une bonne idée

...sur le principe. Oui, j'ai bien aimé que Jackie Brown me suggère une idée d'article dans un commentaire. Surtout qu'en ce moment, je ne suis pas très inspirée, comme le nombre décroissant d'articles par mois le prouve.

Donc Jackie aimerait que je parle de l'expo Basquiat. L'ennui, c'est qu'en fin de compte, je n'ai pas grand-chose à en dire. D'abord, je ne suis pas du tout experte en peinture. Ensuite, je n'y suis pas vraiment allée pour Basquiat, qui ne m'attirait pas plus que ça, mais pour accompagner ma maman, et aussi pour découvrir le Musée d'Art Moderne de la ville de Paris. J'adore le MOMA de New-York, j'aime beaucoup l'expo permanente de Beaubourg, et l'expo permanente du MAM de Paris m'avait l'air sympa.


Et puis, finalement, je n'ai pas eu le temps de voir l'expo permanente. On a vu très rapidement et un peu par curiosité l'expo Larry Clark : assez dérangeante (l'interdiction aux mineurs nous a parue justifiée) et sans grand intérêt, à mon avis.

Quant à Basquiat, on a pris la visite commentée par une fille qui pense que "shit" en anglais signifie "du shit" au sens de la drogue par une "intervenante culturelle" qui n'avait visiblement pas pris eu le temps de préparer son intervention en profondeur.
Les tableaux en eux-mêmes ne m'ont pas particulièrement touchée - mais j'ai pu constater que Jean-Michel Basquiat était très beau.


Pour les trucs anecdotiques, j'ai appris qu'il était de mère portoricaine et de père haïtien, il parlait donc français, espagnol et anglais (il a grandi à NY).
Autre fait intéressant : enfant, il a un accident de voiture et doit être hospitalisé. Pendant sa convalescence, sa mère lui offre Gray's Anatomy, un livre d'anatomie (d'où le titre de la série Grey's Anatomy). On retrouve l'aspect "squelette" dans pas mal de ses oeuvres.

Du coup, je me suis demandé ce qui faisait qu'on était touché ou pas par un artiste ou son oeuvre. D'ailleurs, Basquiat est assez touchant. C'est son oeuvre qui ne m'a pas beaucoup émue.

Pourquoi je suis touchée par l'outrenoir de Soulages et par les formes géométriques et colorées de Kandinsky, mais pas par les tableaux de Picasso ou Basquiat ?

Et vous, qu'est-ce qui vous touche, en art ?

Soon on Trucmuches : mes impressions sur deux concerts.